En Julio de 1975 nº292, columna 661-663:
El enigma de Dagoberto II (1974; 145): Me abstendré bien de tomar posición en uno de estos debates a propósito del cual distinguidos «ophélètes»(1) olvidan la prudencia que conviene al sabio. Me limitaré a informar brevemente una emisión de la televisión británica emitida el último 12 de febrero, que trata el misterio de Rennes-le-Château.
Un tal Henry Lincoln afirma haber encontrado la razón de la fortuna repentina y misteriosa al final del siglo pasado, del sacerdote de la parroquia de Rennes-le-Château. Cuenta que encontró en el arzobispado de París la copia del pergamino que habría sido encontrado por el sacerdote, escondido en uno de los pilares de la iglesia. El texto se divide en dos partes. La primera es bastante corta y Henry Lincoln, mediante un método de descifrado simple y convincente, extrae un texto que indica la existencia de un tesoro que pertenecía a Dagoberto y Salomón, cuya ubicación sería revelado por Poussin. Después de haber recordado la vida de Dagoberto II, concluye que puede tratarse sólo de éste. Sigue el itinerario del cura quien habría visitado el Louvre durante una estancia en París, donde entregó la copia del pergamino al arzobispado. Hecho indudable, y sorprendente para la televisión, el paisaje de Los Pastores de la Arcadia es el que se descubre en un lugar situado a algunas centenas de metros de Rennes-le-Château. El monumento alrededor del cual se reunen los pastores está ahí, pero no lleva la inscripción. Es un monumento a la memoria de una dama del lugar, una contemporánea de Poussin. La tumba de la señora está situada contra la iglesia de Rennes-le-Château y las inscripciones de la lápidas han sido martilleadas por el misterioso sacerdote. Estas inscripciones hasta ahora sin descifrar permanecieron en un libro anterior al sacerdote.
Entonces, considerando que la B.B.C. no hubiera consagrado una hora a un bromista, los hechos parecen bien establecidos. Pero el investigador Inglés se lanza a un descifrado poco convincente de la segunda parte del texto: a partir de las inscripciones de las tumbas, se entrega a un cuádruple desciframiento resolviendo un texto digno de la Pitia de Delfos. Cabe recordar que Rennes-le-Château está cerca de una antigua capital de los visigodos destruida por los francos, el único priorato de Templarios que no se habría alterado desde la destrucción de la orden, y de Montsegur, nos lleva a la Biblioteca Nacional. Él habría encontrado «un documento que contiene la lista de los grandes maestros de la secta demoníaca fundada por Dagoberto II. Entre estos grandes maestros, Nicolas Flamel, Poussin, Victor Hugo y Jean Cocteau.
Después de este loco interludio, concluye que es suficientemente razonable que el sacerdote había descubierto por el pergamino la existencia de un antiguo y poderoso secta demoniaca antigua y poderosa que apelaría a Dagoberto II. El mismo cura habría aceptado consagrarle su alma al diablo y habría recibido de esta secta sumas considerables.
Posiblemente los «ophélètes» más sabios que yo ya conocen todo esto. Entonces me gustaría saber que es lo que piensan de esto. Si otros desean saber más sobre Henry Lincoln, puedo tratar de ponerme en contacto con él a través del B.B.C.
VOLANS, VOLANTIS.
(1) Ophélètes es el nombre por el cual se conoce a los abonados y colaboradores de «Intermédiaire des chercheurs et curieux».
—————————————–
Texto Original:
L’énigme de Dagobert H (1974; 145, ) : Je me garderai bien de prendre position dans un de ces débats à propos duquel de distingués ophélètes oublient la prudence qui convient au sage. Je me contenterai de rapporter brièvement une émission de la télévision britannique diffusée le 12 février dernier, traitant du mystère de Rennes-le-Château. Un certain Henry Lincoln affirme avoir trouvé la raison de la fortune ‘subite et mystérieuse, à la fin du siècle dernier, du curé de Rennes-le-Château. Il raconte avoir trouvé à l’archevêché de Paris la copie du parchemin que l’on sait avoir été retrouvé par le curé, caché dans un pilier de l’église. Le texte comporte deux parties. La première est assez courte et Henry Lincoln, par une méthode de déchiffrement simple et convaincante, en tire un texte qui indique l’existence d’un trésor ayant appartenu à Dagobert et à Salomon, et dont l’emplacement serait révélé par Poussin. Après avoir rappelé la vie de Dagobert II, il en conclut qu’il ne peut s’agir que de celui-ci. Il suit l’itinéraire du cure qui se serait rendu souvent au Louvre pendant le séjour à Paris au cours duquel il a remis copie de son parchemin à l’archevêché. Fait indubitable, et frappant à la télévision, le paysage des Bergers d’Arcadie est celui que l’on découvre d’un lieu situé à quelques centaines de mètres de Rennes-le-Château. Le monument autour duquel sont assemblés les bergers est là, mais ne porte pas l’inscription. Il s’agit d’un monument érigé à la mémoire d’une châtelaine du lieu, contemporaine de Poussin. La tombe de cette châtelaine est située contre l’église de Rennes-le-Château et les inscriptions de la pierre tombale ont été martelées par le mystérieux curé. Ces inscriptions, jusqu’ici indéchiffrées, ont été cependant conservées dans un ouvrage anterieur au curé. Jusque là, en cd.nsidérant que la B.B.C. n’aurait pas consacré une heure à un farceur, les faits semblent bien établis. Mais le chercheur anglais se livre ensuite à un déchiffrement peu convaincant de la deuxième partie du texte: partant des inscriptions du tombeau, il se livre à un quadruple déchiffrement qui donne un texte digne de la Pythie de Delphes. Après avoir rappelé que Rennes-le-Château est à la fois proche d’une ancienne capitale des Wisigoths anéantie par les Francs, du seul prieuré des Templiers qui n’aurait pas été inquiété lors de la destruction de l’ordre, et de Montségur, il nous emmène à la Bibliothèque nationale Il aurait trouvé’ là un document portant la liste des grands maîtres d’une secte démoniaque fondée par Dagobert II. Parmi ces grands maîtres, Nicolas Flamel, Poussin, Victor Hugo et Jean Cocteau. Après cet intermède farfelu, il conclut assez raisonnablement que le curé aurait découvert par son parchemin l’existence d’une secte démoniaque ancienne et puissante se réclamant de Dagobert II. Le curé ayant lui-même accepté de vouer son âme au diable, aurait reçu de cette secte des subsides considérables. Peut-être des ophélètes plus savants que moi connaissent-ils déjà tout cela. J’aimerai alors savoir ce qu’ils en pensent. Si d’autres désirent en savoir plus sur Henry Lincoln, je peux essayer de le contacter par l’intermédiaire de la B.B.C.
VOLANS, VOLANTIS.